Le saviez-vous ?

Chaque année, des milliers de vies sont fauchées par le suicide, une #tragédie souvent silencieuse mais évitable. Parmi les facteurs de risque majeurs, deux apparaissent de façon récurrente : la dépression et les addictions. Leur association constitue un cocktail particulièrement #toxique, qu’il est impératif de repérer et de traiter au plus tôt.
1. La dépression : une #souffrance invisible mais intense
La dépression n’est pas une simple tristesse. Il s’agit d’un trouble de l’humeur profond, durable, caractérisé par une perte d’intérêt, un épuisement psychique, des troubles du sommeil, de l’appétit, une faible estime de soi… et surtout une #douleur morale immense. Lorsqu’elle n’est pas prise en charge, la dépression peut conduire à des idées suicidaires, puis au passage à l’acte suicidaire.
2. Les #addictions : un faux refuge qui aggrave la souffrance
#Alcool, #drogues, #médicaments détournés, #jeux d’argent, écrans… Les addictions, qu’elles soient avec ou sans substance, apparaissent parfois comme un « soulagement » temporaire face à la douleur psychique. En réalité, elles creusent encore davantage l’#isolement, la perte de repères, les troubles du jugement, et majorent le risque de suicide. En effet, près de 30 à 40 % des personnes suicidées souffraient d’un trouble addictif.
3. Quand la dépression et l’addiction se combinent
Le risque devient alors maximal. Les études montrent que la présence conjointe de dépression et d’addictions augmente significativement la probabilité de passage à l’acte suicidaire. L’addiction altère les capacités de régulation émotionnelle, favorise l’#impulsivité, et peut rendre inefficaces les mécanismes de prévention spontanée.
4. Un appel à la #vigilance collective
Reconnaître les signes de souffrance psychique, ne pas minimiser les conduites addictives, rester à l’écoute des signaux faibles : chacun peut jouer un rôle. Il ne s’agit pas de poser un diagnostic, mais d’orienter. Les proches, les collègues, les professionnels de santé ou du social doivent être sensibilisés et formés à la prévention.
5. La #solution : une prise en charge #globale et #précoce
Il est possible de sortir de cette spirale. La prise en charge combinée des troubles dépressifs et addictifs (par psychothérapie, traitement médicamenteux, accompagnement social, etc.) permet de réduire très significativement le risque suicidaire. Elle doit être assurée par des #professionnels #formés (médecins, psychiatres, psychologues, addictologues…).
Enfin,
Le suicide n’est jamais une fatalité. Mais lorsqu’il s’inscrit dans un contexte de dépression et d’addictions, le danger devient réel. La clé est dans l’#écoute, la #prévention et l’#intervention rapide. Car à tous les stades de la crise suicidaire, on peut #agir.
Appelez le 3114 – numéro national de #prévention du suicide, 24h/24, gratuit et confidentiel.
www.StopSuicide.fr
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