Le savais- tu ?
Les différentes phases de la crise suicidaire :
1. Idées suicidaires
Il s’agit des premières pensées liées à la mort ou au souhait de ne plus exister. Ces idées peuvent être passagères ou récurrentes.
Elles ne traduisent pas nécessairement un désir de mourir, mais plutôt une souffrance psychique intense et un appel à l’aide.
Signes :
Sentiment d’échec ou d’impuissance
Pensées comme : « À quoi bon ? », « Si je n’étais pas là… »Isolement social, retrait affectifFatigue émotionnelle
🎗️C’est un signal d’alarme. Il est déjà temps d’écouter, de tendre la main, de parler
.2. Intention suicidaire
La personne ne se contente plus de pensées abstraites : elle envisage concrètement de mettre fin à ses jours.
Elle peut y penser plusieurs fois par jour.
Signes :Discours de désespoir, de résignation
Messages d’adieu Voilés mise en ordre de ses affaires
Diminution de l’anxiété (parce qu’une solution « ultime » semble trouvée)
🎗️Le danger augmente. C’est un moment critique où une intervention empathique et non jugeante peut tout changer.
3. Phase de programmation (phase trompeuse)
Cette phase est particulièrement dangereuse car la personne semble aller mieux : elle sourit, elle sort, elle redevient fonctionnelle.
En réalité, elle a souvent pris la décision de se suicider et ressent une forme de soulagement.
Signes :Changement soudain d’humeur (plus calme, joyeux)
Organisation concrète de la tentative : lieu, méthode, moment.
Dons d’objets personnels, prise de congés, messages de « fin »
🎗️Cette phase peut tromper l’entourage.
Elle nécessite une vigilance accrue.
Derrière le sourire peut se cacher une décision tragique.
4. Mise en œuvre suicidaire
C’est le moment où la personne passe à l’acte, selon un plan plus ou moins défini.
Cela peut être impulsif ou planifié.
Dans certains cas, la personne peut encore être sauvée si l’intervention est rapide.
Signes :Disparition soudaine Tentative de contact d’adieu
Présence sur un lieu à risque (pont, voie ferrée, etc.)
🎗️Chaque minute compte.
Le #SAMU peut être appelé par la personne en crise ou par un proche.
L’intervention rapide peut sauver une vie.
À chaque phase, des signes existent ( dans 8 cas sur 10).
La vigilance, l’écoute, la bienveillance et l’appel au 3114 peuvent faire la différence.
Le suicide n’est pas une fatalité. Il est possible d’agir, de prévenir et de sauver.
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