Il y a des métiers où la vie côtoie souvent la mort, où l’esprit humain est confronté aux abîmes de la souffrance, à la colère criante de l’injustice.
Que l’on soit urgentiste, médecin, soignant, pompier, policier ou gendarme, le poids du devoir est une charge constante. N’est-ce pas ?
Nous dressons autour de nous des murs invisibles, des carapaces émotionnelles, espérant ainsi être inébranlables dans l’exercice de nos fonctions.
Mais il faut admettre une vérité cruciale : nous sommes de chair et de sang, dotés de cœurs qui battent, de nerfs qui flanchent. La fragilité n’est pas une faiblesse, mais une part inhérente de notre humanité.
Dans ces moments où l’insoutenable devient trop pesant, lorsque la fissure dans notre armure laisse entrevoir une faille, oser demander de l’aide n’est pas un acte de défaillance, mais de courage indomptable.
C’est non seulement salutaire pour nous, mais aussi pour ceux en faveur desquels nous risquons nos vies.
Comprenez-le bien : une âme apaisée et un esprit lucide sont des outils essentiels pour sauver des vies.
Nos collègues, nos familles, et ceux que nous nous efforçons d’aider méritent le meilleur de nous-mêmes, pas une version abîmée par la détresse ou le doute.
Si tomber à genou est un geste profondément humain, sachez que la main tendue de la fraternité et de la bienveillance peut vous aider à vous relever. Dans ces moments où le sol semble se dérober, soyez ce soutien pour vos camarades.
Tôt ou tard, vous aurez aussi besoin de ce phare dans la tempête.
Mes chers camarades , s’il n’y avait qu’une chose à retenir dans cet articles :
Parlez, écoutez, soyez là les uns pour les autres.
Car dans le creuset de nos épreuves, c’est l’humanité qui forge les vrais héros.
Par StopSuicide.fr
suicideprevention suicide police santé santementale 3114 prévention
