Dans notre société actuelle, marquée par une montée croissante des problèmes de santé mentale, la prévention du suicide est devenue un enjeu majeur. Ce combat crucial se déroule aussi au sein de nos forces de police, un milieu qui n’échappe pas à cette réalité déchirante.
De nombreuses vies, de nombreux foyers, sont bouleversés par cette tragédie. Mais une nouvelle mobilisation forte et solidaire autour de ce sujet grave est en cours. Et cela me donne espoir
.La semaine prochaine, une formation spéciale, « La Formation des Sentinelles« , sera lancée. Elle sera dédiée exclusivement aux organisations syndicales de la police.
L’objectif ?
Former les délégués syndicaux pour qu’ils deviennent des sentinelles actives dans la prévention du suicide.
Ils seront formés pour détecter les signes de détresse psychologique et pour orienter leurs collègues vers les ressources appropriées.
Mais cette première session n’est que le début. D’autres formations suivront, soulignant ainsi l’engagement collectif en faveur de cette cause vitale.
Les délégués syndicaux jouent un rôle clé dans cette initiative. Ils sont souvent la première ligne de soutien pour les membres du personnel en difficulté. En effet, il est parfois plus aisé pour une personne en souffrance d’aborder un délégué syndical plutôt qu’un professionnel de la santé. Ils sont présents sur le terrain, ils partagent les mêmes expériences, ils comprennent les défis uniques auxquels les policiers sont confrontés. En ce sens, leur rôle est tout simplement indispensable. Le rôle des délégués syndicaux comme sentinelles ne remplace pas celui des professionnels de la santé mentale. Au contraire, il le complète en créant une chaîne d’assistance plus robuste et plus complète. Les sentinelles sont là pour faire le lien, pour guider vers l’aide professionnelle nécessaire, pour rassurer et pour briser le silence.
Pour lutter efficacement contre le suicide et ses conséquences dévastatrices, nous avons tous un rôle à jouer.
Nous sommes tous concernés. Chacun de nous peut faire la différence.
C’est notre devoir de regarder autour de nous, d’être attentifs aux signes de détresse de nos collègues, d’être là pour eux.
Il faut du courage pour affronter les problèmes de santé mentale, mais le fardeau ne doit pas être porté seul.
En formant des pairs pour être des sentinelles, nous faisons un pas de plus vers un environnement de travail plus soutenant, plus bienveillant, et finalement, plus sûr.
Avec cette nouvelle initiative, nous affirmons haut et fort que chaque vie compte, que chaque policier compte.
Ensemble, nous pouvons, et nous allons, faire une différence.
Pas à pas nous avançons très sérieusement !
stopsuicide.fr @stopsuicide75