Dans l’ombre de l’uniforme,
Une compagne de métal repose,
Fidèle, froide, et conforme,
Mais parfois, trop proche.
–
Quand le cœur se noircit,
Et que l’esprit vacille,
Cet outil devient ennemi,
Une tentation parfois si facile.
–
Gardien, garde ton courage,
Mais dépose ton fardeau,
Ce n’est pas un outrage,
De chercher un nouveau tableau.
–
Sépare-toi un instant,
De ce poids sur ta hanche,
Pour retrouver l’élan,
D’une vie qui recommence.
–
Car tu es bien plus,
Qu’une arme et un badge,
Tu es lumière et vertu,
Bien au-delà de ton grade.
–
Laisse partir ce danger muet,
Pour mieux t’entendre parler,
De tes peines, de tes regrets,
Et de ton désir d’être aidé.
–
Ce n’est qu’un au revoir,
À cette froide présence,
Pour retrouver l’espoir,
Et la vraie résilience.
–
Ton arme t’attendra,
Quand tu seras rétabli,
Mais pour l’instant, n’oublie pas,
Que ta vie vaut de l’or.
–
Quand la nuit semble sans fin,
Et que le silence pèse lourd,
N’oublie pas ce numéro, ce lien :
Le 3114, ton phare, ton recours.
–
Une voix amie t’y attend,
Pour t’écouter, te comprendre,
Un soutien bienveillant,
Prêt à ta main se tendre.
–
Ce n’est pas un signe de faiblesse,
Mais de force et de sagesse,
De chercher une oreille attentive,
Pour retrouver une flamme vive.
–
Compose ces chiffres, sans hésiter,
Car ta vie est précieuse, gardien,
Et dans ce monde que tu protèges.
Tu mérites aussi d’être soutenu, maintenu.
–
Un camarade qui tient à toi !